Texte  par Franca Messina, maman de Sara

19 aout 2017. Ma vie s’est arrêtée. J’apprends que ma fille Sara, 8 ans, est atteinte d’un cancer. Plus précisément de la leucémie aiguë lymphoblastique.

J’étais détruite, je n’avais plus envie de rien, je voulais simplement être auprès de ma fille. L’angoisse envahissait mon corps et mon âme. J’étais dans l’inconnu, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait, car je ne connaissais pas ce monstre qui avait attaqué le corps de ma fille.

Pour Sara, en plus de vivre la douleur, les nausées, les vomissements, elle a dû arrêter de pratiquer deux de ses passions, la danse et le ski. Elle a également dû rester à la maison pendant une période d’une année sans aller à l’école, ni au restaurant, ni au cinéma, car son système immunitaire était trop faible et nous devions la protéger des différentes infections.

Elle était isolée, triste de devoir arrêter de vivre comme un enfant normal de 8 ans. En plus, elle a dû accepter une prise de poids et sa perte de cheveux… Ouf! Quel défi pour une maman et une jeune fille qui aura bientôt 10 ans.

La relation que je partageais avec Sara avant sa maladie était déjà magique, spéciale, mais depuis que la maladie a frappé, nous avons une relation indescriptible… Les mots ne seront jamais assez forts pour vous dire ce que nous ressentons l’une envers l’autre.

Après environ 8 mois, nous avons pu retrouver un certain sensà cettenouvelle vie que nous n’avons pas choisie. Nous avons décidé de nous impliquer afin de faire une différence auprès des familles qui auront malheureusement un jour à faire face à ce grand défi.

Aujourd’hui, Sara se porte bien grâce à vos dons.

Je remercie chacune des personnes qui ont donné dans le passé et chacune des personnes qui donneront. La recherche permet de guérir actuellement 85 % des enfants. Nous devons continuer d’amasser afin de parvenir à guérir 100 % des enfants.

Sara est très fière d’être porte-parole pour la Fondation Charles-Bruneau et elle est également très fière d’être enfant héros pour le 24hTremblant. Son expérience d’enfant parrainée, le tournage pour le 24h et le soutien que la Fondation Charles-Bruneau lui apporte, lui permettent de retrouver son estime d’elle-même et de redonner un sens à sa vie.